Si nos chemins se croisent de Melanie Harlow

★★★☆☆ (3/5) — « Malgré une très jolie couverture et un résumé pourtant assez classique de ce genre littéraire, je n’ai pas été plus charmée que cela par une histoire aux rebondissements vus et revus. L’écriture est cependant fluide et très agréable, et le livre se lit malgré tout très vite. »

⇢ FICHE TECHNIQUE

Titre original : After We Fall
Auteur : Melanie Harlow
Editeur : Hugo Romance
Genre : New Romance
Nombre de pages : 340

⇢ QUATRIEME DE COUVERTURE

Il ne croyait plus en l’amour.
Margot a besoin de changer d’air. Elle vient de se séparer de son ex qui s’est révélé être un pauvre type opportuniste, tout cela très publiquement devant toute le gratin de Detroit. 
Cela tombe bien, la société de communication où elle travaille doit s’occuper d’un client hors de la ville.
Quoi de mieux qu’un séjour loin de son quotidien, au bord du lac Huron, dans une ferme qui a besoin de donner un coup de jeune à son image ? Mais, elle ne s’attendait pas forcément à rencontrer un homme comme Jack, un des propriétaires de la ferme. 
Renfermé, agressif, il n’est toujours pas remis du décès de son épouse et déteste l’idée qu’une jeune femme de la ville vienne se mêler de leurs affaires. 
Mais sa vivacité et son charme sont en train de percer la carapace que le deuil a créée autour de son coeur. Elle n’est que de passage, elle ne connaît rien à son quotidien mais il pourrait lui apprendre à vivre auprès de lui.

⇢ AVIS

8
MARION
Note : ★★★☆☆ (3/5)

Comme souvent avec les livres d’Hugo Romance, la couverture est magnifique, et c’est évidemment ce qui m’a tout d’abord attirée. Pourtant, si les avis sont majoritairement bons, j’ai assez vite déchanté.

Margot est issue d’une famille de WASP à qui tout réussi et rien ne résiste. Après un scandale public avec son ex lors d’une soirée chic réunissant tout le gratin de Détroit, sa mère lui « conseille » fortement de s’éloigner quelques jours, le temps de laisser retomber un peu les rumeurs et de se faire oublier discrètement. Margot, qui travaille dans la communication, s’en va alors à la campagne, aider les frères Valentini à développer leur petite entreprise de produits bio. Et c’est là qu’elle va faire la rencontre de Jack, le cadet, agressif et réfractaire à sa présence.

Margot, bien qu’essayant de tout faire pour ne pas rentrer dans le moule de la riche citadine pourrie gâtée des romances, y correspond pourtant sacrément bien. Heureusement, elle a pour elle une franchise et une ténacité à toute épreuve qui font qu’elle a malgré tout fini par m’être assez sympathique.
Quant à Jack, son histoire difficile m’a touchée. Psychologiquement atteint par son passé de militaire, il a en plus une difficulté paralysante à accepter l’idée de devoir continuer à vivre sans sa femme, et son combat -car on peut presque parler de combat- pour y parvenir est un cheminement que j’ai aimé suivre.

Cependant, en toute franchise, à aucun moment Jack ou Margot ne sont sortis du moule dont sont fait des millions de héros/héroïne de New Romance.
Je ne lis pourtant pas beaucoup de romance contemporaine, mais pas un seul instant je n’ai été surprise par un quelconque détail. Chaque anecdote, rebondissement ou réflexion me semblait tellement attendu(e) que j’en ai trouvé ma lecture assez creuse.
De plus, je n’ai pas trouvé qu’il y ait de réelle alchimie entre eux, et j’ai même parfois eu la sensation que leur histoire nous était presque maladroitement imposée. Leur attirance est tout d’abord uniquement physique puisque Jack reste résolument hostile à la présence de la jolie citadine dans sa ferme ; cependant, il suffit que Margot voit Jack nu un beau jour pour que hop, quelques pages plus loin ils ne puissent plus se passer l’un de l’autre. Et à partir de là, tous les clichés de la mécanique « New Romance » sont présents.

Vous l’aurez compris, ce livre ne m’a pas tellement convaincue : le manque d’originalité et le fait que tout soit (tellement) attendu m’a plus lassée qu’autre chose.
Pourtant, je l’ai lu jusqu’au bout, car le style reste fluide et agréable, malgré parfois un petit manque de subtilité.
Il m’a néanmoins définitivement manqué cette petite étincelle qui aurait enfin cassé ce sentiment omniprésent de déjà-vu.

⇢ ACHETER

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