Kushiel, tome 3 : L’avatar de Jacqueline Carey

★★★★★ (5/5) — COUP DE ♥ — « Ce troisième volet est à la hauteur des deux précédents et termine en beauté la saga Kushiel. Les détails sont travaillés, l’histoire est prenante et les personnages sont attachants. Il a tout pour plaire et cela a été pour moi un énorme coup de coeur. »

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« Brillant et audacieux. » — Publishers Weekly

⇢ FICHE TECHNIQUE

Titre : Kushiel, tome 3 : L’avatar
Auteur : Jacqueline Carey
Editeurs : Bragelonne et Milady
Genre : littérature étrangère, fantasy, fantastique
Parution originale : 17 septembre 2004
Parution française : 18 juin 2010
Nombre de pages : 792

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⇢ QUATRIEME DE COUVERTURE

La marque de Kushiel dans l’oeil de Phèdre nô Delaunay fait d’elle une élue, et lui vaut d’éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance. Sur son chemin semé de dangers, elle peut compter sur le moine guerrier Joscelin. Bien que la nature de Phèdre soit une source perpétuelle de tourments pour eux deux, Joscelin lui demeure indéfectiblement fidèle. Jamais il n’a trahi son serment: protéger et servir. Mais le destin lui réserve une ultime épreuve. En effet, Phèdre n’a jamais oublié Hyacinthe, son ami d’enfance et, depuis dix ans, elle cherche en vain la clé qui le libérerait de son asservissement éternel. Car Hyacinthe a conclu un pacte avec les dieux pour se sacrifier à la place de son amie et sauver sa patrie. Aussi Phèdre saisit-elle la dernière chance qui lui est donnée de le sauver. Cette quête la conduira au bout du monde, par-delà des royaumes où règne la folie, à la merci de seigneurs de guerre déments et cruels, et face à un pouvoir si immense et terrifiant que personne n’ose en prononcer le nom…

⇢ AVIS

8
ERIKA
Note : ★★★★★ (5/5)
COUP DE ♥

J’étais à la fois excitée et effrayée à l’idée de lire ce troisième et dernier tome. Il me tardait de retrouver mes bien-aimés personnages mais j’avais aussi très peur qu’un d’eux perde la vie dans ce grand final. Malgré tout, je brûlais de me replonger dans cet incroyable univers et, sans surprise, j’ai eu un coup de cœur pour le dernier opus de Kushiel. (Ne lisez pas cette chronique si vous n’avez pas lu les deux premiers tomes de la saga.)

Dans celui-ci, Phèdre et Joscelin entament un très grand voyage pour retrouver Imriel, le fils de Melisande, afin de pouvoir ensuite repartir en quête du nom de Dieu et sauver Hyacinthe. Ils traverseront la carte et rencontreront bien des peuples aux Dieux variés. L’auteure exploite donc davantage encore cette mythologie qu’elle a créée, pour mon plus grand plaisir.
C’est pour moi le principal point fort de la saga, tout l’univers inventé par Jacqueline Carey. Elle a vraiment bien travaillé ce point et a veillé à y inclure des éléments qui nous rappellent forcément la réalité, que ce soit le BDSM avec la marque de Kushiel, le voile des musulmanes au Khebbel-im-Akkad, les voyages des gitans en la personne des Tsingani… Tous ces éléments apportent une crédibilité au récit et les détails sont si bons que le lecteur n’a pas l’impression de lire une fiction mais plutôt un texte ancien relatant des événements passés.

En plus de cet important travail des détails, je dois mentionner que l’histoire est passionnante et vraiment bien rythmée. Ce dernier opus est prenant, bien qu’un peu difficile. Il y a des scènes très dures mais tellement vivantes qu’on ne peut qu’apprécier. Et bien sûr, je dois parler des personnages dont je suis totalement amoureuse. J’aime énormément Phèdre, qui est une héroïne exquise et si atypique, c’est un régal de suivre ses aventures. Je me suis également beaucoup attachée à Imriel et à sa relation avec Phèdre et Joscelin. J’ai une forte affection pour Hyacinthe et je regrette qu’on ne l’ait pas plus vu, mais il y a aussi la famille royale qui m’est assez plaisante, surtout Drustan. Mais plus que tout, j’aime Joscelin. C’est un de mes personnages livresques préférés et j’ai adoré voir son évolution au fil des trois tomes. Sa relation avec Phèdre est plus marquée ici, j’ai l’impression, plus sensuelle, plus sûre, et j’en ai été ravie.

Pour finir, je l’ai déjà dit mais je vais le redire, la traduction française est excellente. Ce genre de récit peut vite être très lourd selon la traduction, et ici, Frédérique Le Berre a fait du très bon travail. Je suis la première à me plaindre des mauvaises traductions alors je veux aussi féliciter les bonnes car c’est grâce à elles que je passe de merveilleux moments de lecture.

Je pense qu’il est inutile d’en dire plus, pour une fois j’ai réussi à condenser et à exprimer combien j’aime cette histoire. Kushiel fait partie de mes trois sagas préférés (les deux autres étant Harry Potter et La Passe-Miroir), j’ai rarement été aussi prise dans un univers que dans celui-ci et quand j’ai refermé le livre, je n’ai pas réussi à m’en détacher. Alors j’ai prolongé le plaisir en entamant la saga suivante, Imriel, qui, comme son nom l’indique, se consacre au garçon.

Je ne peux que vous recommander cette série, de tout mon cœur. C’est un réel chef-d’oeuvre et même quand j’aurais lu chaque tome lié à cet univers, une part de moi restera avec ces personnages que j’aime tant.

⇢ ACHETER

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