Pardon d’Erika Boyer

★★★★★ (4,5/5) — « Marion, Nadège et Steven sont formels : Erika Boyer offre avec ‘Pardon’ une romance sincère et émouvante, portée par une jeune plume au talent indéniable, ne demandant qu’à être de nouveau exploitée ! »

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« J’ai tellement peur qu’une autre personne prenne ma place dans ton cœur. »

⇢ FICHE TECHNIQUE

Titre : Pardon
Auteur : Erika Boyer
Editeur : Lulu (auto-édition)
Genre : littérature française, contemporaine, romance
Parution : 08 novembre 2016
Nombre de pages : 208

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⇢ QUATRIEME DE COUVERTURE

Tandis que le monde évolue et que la jeunesse fait preuve d’une plus grande ouverture d’esprit qu’avant, il reste tout de même des sujets dont il ne faut pas parler, des tabous qui ne sont pas prêts à être brisés. Mais quand l’inceste cache un amour inconditionnel, que deux âmes ont simplement eu la malchance de ne pas naître dans les bons corps, n’est-il pas envisageable d’accepter l’inacceptable ?

Will ne prendra pas le risque, il préférera partir à 600 km de sa soeur plutôt que de potentiellement l’entraîner dans sa déchéance. Reste à savoir si « loin des yeux, loin du coeur » est une réalité ou bien un proverbe menteur, et si Sarah acceptera de perdre son frère dans ce sacrifice amoureux.

« Je ne veux pas tourner la page. J’aime ce livre dont nous sommes les héros. »

⇢ AVIS

8
MARION
Note : ★★★★★ (4,5/5)

‘Pardon’ est le premier écrit d’une amie qui m’est chère, et j’ai été très honorée qu’Erika me propose de suivre son manuscrit pas à pas (chapitre par chapitre plus précisément) et me fasse assez confiance pour tenir compte de mes éventuelles remarques lors de ma relecture.
Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, si je n’ai pas été surprise par le sujet, je ne savais cependant pas du tout comment il serait traité, même si je me doutais qu’Erika saurait le faire d’une manière à la fois juste et subtile. En effet, ce n’est pas la première fois que j’ai l’occasion de lire sa plume, et j’avais déjà eu l’occasion de constater combien elle sait transmettre certaines choses à travers de simples mots, et combien elle sait également rester objective.

Ce roman est écrit à la première personne, et nous faisons donc directement connaissance avec Will, ce jeune homme qui s’exile à Bordeaux pour fuir sa sœur restée en Bretagne et les sentiments qu’elle fait naître en lui. Nous apprenons à le connaître tel qu’il est, sans fioritures, avec ses hauts et ses bas, tâchant de vivre au mieux avec ce sentiment qui le ronge mais que l’on devine si pur et si beau malgré tous ses efforts pour ne pas y succomber. Will essaye du mieux qu’il peut de préserver sa sœur, de ne pas lui imposer une chose que la société juge si négativement, et pendant toute la première partie du livre, nous découvrons un jeune homme courageux, touchant, authentique et vrai.
Cela m’amène d’ailleurs à mentionner un point très important de ce livre, qui en fait à la fois toute sa force et toute son humanité : l’auteure a su rester très objective, d’un bout à l’autre de son œuvre. Jamais elle ne condamne ni ne juge, jamais elle n’encourage non plus, et c’est là une chose remarquable pour un premier roman, que cette façon de faire passer en délicatesse un si beau message d’ouverture d’esprit et de tolérance vis à vis d’un sujet qui peut prêter à tant de controverses.

Lorsque nous découvrons enfin Sarah, c’est une jeune femme douce, sensible, et sûre d’elle qui se révèle. Quoi que nous la voyions toujours au travers des yeux de Will, elle est enfin face à nous en chair et en os, et il nous est finalement beaucoup plus aisé, à nous lecteurs, de lire à travers les lignes ce que Will ne veut ou ne peut pas voir.
Là encore il me faut souligner une fois de plus la plume toute de finesse et de neutralité d’Erika, qui soulève sans en avoir l’air une palette très nuancée de questions quant à la réaction qu’une telle attirance peut soulever au sein d’une société ‘bien-pensante’, et ce quelles que soient les tranches d’âge et les milieux sociaux rencontrés.
Sans se laisser embarquer dans les clichés, chacun des personnages, que ce soit les principaux ou les secondaires, est juste et bien trouvé. Réaliste. Crédible. Autant de choses qui font qu’on se laisse happer par l’histoire et qu’on la dévore sans même sans rendre compte. Tout coule de source et nous ne sommes en vérité que de simples témoins d’une histoire qui s’écrit sous nos yeux sans chichis ni trop pleins, sans clichés ni arrières-pensées.

En un mot comme en cent, je ne peux que recommander la lecture de ce premier roman. C’est une œuvre qui traite d’un sujet délicat avec une douceur et une tendresse rare, tout en réussissant à ne pas suivre de parti pris et à ne pas tomber dans les clichés habituels. On ne peut que ressortir touchés de cette lecture.

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8
NADEGE
★★★★★ (5/5)

Avant toute chose, cette chronique pourrait révéler des éléments importants de l’histoire. Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous conseillerai de ne pas la lire.

Cela fait près de 2 ans que l’aventure Plume Bleue a commencé et c’est un ‘voyage’ littéraire qui compte beaucoup pour moi. Au delà de partenaires livresques, les autres Plumes sont devenus de véritables amis.
Ainsi, lorsqu’Erika nous a proposé de lire pour la première fois son manuscrit, cela m’a beaucoup touchée et j’ai été ‘honorée’ d’être parmi les premier(e)s à découvrir cette histoire tout droit sortie de son imagination.

Cette première lecture a été comme une ‘mission’ pour moi, puisque je souhaitais fournir un avis le plus objectif et le plus complet possible, afin d’aider un maximum Erika. Mais bon, autant dire qu’une part de subjectivité est quand même intervenue (je n’ai pas su faire autrement !).
Malgré cette ‘mission’, j’ai quand même pris beaucoup de plaisir à découvrir cette histoire. C’est donc tout naturellement, qu’avant de rédiger cette chronique, je souhaitais relire ‘Pardon’.
Tout d’abord, pour vraiment me remettre l’histoire bien en tête, afin de rédiger une chronique qui en soit digne et qui lui rende véritablement justice.
Ensuite, car c’est une histoire qui m’a profondément touchée et la relire était un plaisir que j’avais envie de revivre.

Pour cette seconde lecture, je n’ai pas souhaité relire l’avis que j’avais fourni à Erika la première fois. Pour deux raisons : la première est que je souhaitais partir avec un esprit ‘neuf’, non influencé par ce que j’avais pu dire à ce moment-là.
La seconde est plus personnelle. Je voulais savoir si j’allais relever les mêmes éléments, ressentir les mêmes choses alors que plusieurs mois séparaient les deux lectures.
Malheureusement (ou pas), j’ai dévoré pour la seconde fois ‘Pardon’ en faisant totalement abstraction du contenu. J’ai été happée par l’histoire de Will et Sarah et seulement par ça. Le reste n’a plus eu d’importance pour moi. Cela est donc plutôt révélateur du talent de narration d’Erika ! Mais par la même occasion, cette chronique s’appuiera en grande partie sur le premier avis que j’avais rédigé. Cependant, et étonnamment, celui-ci fait malgré tout écho à ce que j’ai pensé, ressenti, vécu durant ma seconde lecture.

Et donc, comme vous l’aurez compris je pense, j’ai aimé cette histoire. Même plus… Erika frappe fort pour un premier roman, puisqu’elle choisit le sujet tabou qu’est l’inceste. Il faut savoir que c’est une thématique qui me touche tout particulièrement, même si je n’en sais vraiment la raison. Tout ce que je sais, c’est que j’ai lu énormément de livres sur le sujet quand j’étais adolescente. Mais jamais du point de vue tel que celui de Will. Je n’avais donc jamais expérimenté des sentiments tels que les siens. Des sentiments qui sont on ne peut plus purs et qui m’ont touchée profondément. De mes souvenirs livresques, je n’ai jamais côtoyé un amour aussi sincère et exprimé de cette façon.
Comme je l’ai dit à Erika, elle a pour moi toujours les bons mots pour exprimer les choses. Et c’est exactement le cas ici.
C’est pour cela que l’amour que Will et Sarah ressentent l’un pour l’autre ne m’a aucunement gênée. Car pour moi, ces deux personnages étaient avant tout des êtres, des personnes qui ont librement le droit d’aimer celle et celui qu’ils veulent. J’ai su aller au-delà de leur relation fraternelle, pour voir la relation amoureuse et unique qui les unit. Et cela doit être une des raisons pour lesquelles j’ai autant aimé cette histoire.

Mais en faisant passer cet amour pour quelque chose de tout à fait normal pour Will (bien que…) et Sarah, ainsi que certains de leurs amis, ce n’est pas le cas avec tous les personnages. Et c’est le second point qui m’a fait autant apprécié cette histoire. Ainsi, en plus de donner la voix aux principaux protagonistes de cette romance, Erika offre également la possibilité aux personnages n’approuvant pas cette relation de s’exprimer. Même si pour cela, j’ai été profondément déçue et blessée, à la manière de Will. Et je pense ainsi très fortement à la réaction d’Achir, qui était un personnage que j’affectionnais beaucoup et qui décide de tourner le dos à nos héros.
Je comprends tout à fait que ce type de relation ne soit accepté de tous, après tout, nous avons chacun nos convictions. Et je suis contente qu’Erika ait retranscrit cela dans son roman. Cela le rend d’autant plus authentique pour moi.

A côté de la romance très forte et profondément réaliste, ce sont également les personnages imaginés par Erika qui font tout le charme du roman.
Étonnamment pour moi, ce ne sont pas les personnages ‘principaux’ que j’ai adorés, mais bien les personnages secondaires tels que David ou la famille d’Achir.
Le premier m’a vendu du rêve avec son humour, sa joie de vivre et sa profonde compréhension, ainsi qu’avec son amour sincère pour Johanna. C’est un personnage que j’ai littéralement adoré et j’aimerais tellement avoir un meilleur ami tel que lui ! Je l’avoue, je suis jalouse de Will !
Ensuite, la famille d’Achir avec ses enfants Naïma et Ismet. Pour ces trois personnages, j’ai dans un premier temps beaucoup aimé la signification de leurs noms. C’est très bien trouvé de la part d’Erika. Dans un second temps, j’ai beaucoup apprécié la personnalité de chacun. Achir est un homme profondément généreux, Ismet est un petit garçon brillant, assoiffé de savoir et extrêmement protecteur envers sa soeur. Et finalement, Naïma si discrète mais très talentueuse dans ce qu’elle entreprend.
A la manière de Will, je me suis beaucoup attachée à cette petite famille et la séparation a été tout aussi douloureuse pour lui que pour moi.

Après, je ne peux pas ne pas mentionner Will et Sarah. Le premier m’a touchée par sa détresse ! Sa volonté d’oublier Sarah et son amour pour elle est une épreuve vraiment très difficile et j’admire son courage, tout ça pour protéger sa petite soeur !
Quant à Sarah, j’ai apprécié sa ténacité. Malgré l’absence de Will et sa volonté de rompre les liens avec elle, elle a tenu bon au nom de leur amour. J’admire aussi son indifférence face à la réaction des autres et le soutien qu’elle apporte à son amant alors que lui y est plus sensible. Ils forment un magnifique couple !
J’ai trouvé qu’Erika a réussi à vraiment donner vie à ses personnages. Et je les ai tous beaucoup appréciés.

Avec cette histoire, Erika m’a également fait beaucoup voyager. J’ai aimé découvrir les villes de Bordeaux (et sa librairie Mollat ! **), Quimper ou encore Angoulème.
Grâce à elle, je me suis parfaitement imaginé les endroits, monuments ainsi que ce qui fait la richesse de ses villes et j’ai eu l’impression d’y être moi-même.

Derniers points positifs, ce sont les deux grandes révélations de l’histoire, que j’ai pris clairement en pleine figure, il faut le dire !
Tout d’abord, l’amour réciproque de Sarah. J’avoue que je m’attendais vraiment à un rejet de sa part. Je suis donc très heureuse que l’histoire prenne finalement cette tournure et qu’elle et Will puissent vivre réciproquement leur amour.
Ensuite, l’origine des citations issues des débuts de chapitre. Au tout début, je pensais que c’étaient les pensées de Will avant de finalement penser qu’elles venaient peut-être de Sarah. J’ai vraiment adoré cette mise en page et intervention de Sarah, qui donne du coup l’impression que ce personnage est toujours présent tout au long de l’histoire. Impression qui a été renforcée lors de ma seconde lecture, puisque ces citations n’étaient plus un mystère pour moi. Je suis d’ailleurs très contente que nous ayons également le point de vue de Sarah dans l’épilogue. Une très belle manière de conclure cette histoire.

Cependant, même si j’ai adoré cette histoire, il y a malgré tout un point qui m’a un peu gênée durant mes deux lectures.
C’est la redondance des sentiments de Will, que j’ai vraiment ressenti au début du roman. Je comprends qu’il venait de se séparer de sa soeur et que son esprit était occupé uniquement par Sarah et son amour pour elle. Mais le rappel de ses sentiments alourdissait un peu l’histoire pour moi. Mais c’est le seul petit détail qui m’a chagriné.

Je terminerai donc cette chronique en parlant de l’auteure. Dire que je connais vraiment Erika ne serait pas vrai. Il est vrai que l’on doit maintenant partager des kilomètres de messages (vive les conversations Plume Bleue !) et que grâce à cette expérience livresque justement, je suis plus familière de ses opinions et de ses goûts. Mais je ne la côtoie pas au quotidien, et les petites années de correspondance ne me permettent pas de tout savoir d’elle. Malgré tout, cette histoire, ce choix de sujet, cette manière de l’aborder… ne m’étonnent pas ! Car pour moi, ça correspond exactement à ce que je connais d’Erika. Une ouverture d’esprit, qui s’accompagne d’une volonté d’exprimer quelque chose et de s’exprimer elle-même au travers de ses personnages et de son histoire… J’ai retrouvé exactement la Erika que je ‘connais’. Ensuite, j’aime son style. Son style d’écriture, j’entends. Comme je l’ai déjà dit plus haut, Erika a pour moi, toujours les mots pour exprimer exactement et correctement les choses. C’est donc tout naturellement que j’ai adoré sa plume. Comme elle se définit elle-même, c’est une amoureuse des mots et cela se ressent parfaitement dans son roman.
A côté du style, sa manière d’aborder le sujet, avec une certaine pudeur et une certaine douceur, qui est en contraste avec le fait de bousculer les idées reçues sur le sujet m’a également beaucoup plu !

Ce premier roman est donc une réussite pour moi. Erika tente un pari fou en abordant l’inceste dans son premier roman. Mais j’apprécie cela ! Au-delà du sujet, c’est une magnifique histoire d’amour qu’elle nous offre et c’est avant tout cela que je retiens à la fin de mes lectures. Une histoire qui naît grâce à des personnages hauts en couleur, mais surtout profondément attachants, chacun à leurs manières. Je ne peux donc que conseiller cette histoire, qui ne sera certes pas reçue de la même manière par tout le monde, mais qui ne pourra que marquer les esprits de chacun !

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8
STEVEN
Note : ★★★★ (3,5/5)

Comme je l’ai déjà expliqué, lorsque qu’Erika Boyer m’a proposé de lire son premier manuscrit, je n’ai pas hésité une seule seconde. Pourtant, son avis sur la question était catégorique : ce roman n’était pas pour moi ! Malgré son avertissement je mourrais d’envie de découvrir sa plume que je pensais déjà connaître au travers de ses nombreuses chroniques et toute l’aide qu’elle apporte aux miennes. J’en profite d’ailleurs pour la remercier sincèrement, une fois de plus, tout comme Nadège et Marion.

Bref, trêve de bavardages et rentrons dans le vif du sujet, ‘Pardon’. Ce roman au sujet sensible et tabou n’est pas parvenu à me convaincre et je n’ai pas malheureusement pas réussi à le terminer. Ne me jetez pas la pierre. Je sais, c’est mal ! Pourtant j’ai vraiment apprécié l’histoire dans sa globalité. La bonne moitié que j’ai réussi à lire m’a vraiment séduit mais je n’ai pas été touché comme l’ont été beaucoup d’autres. Cependant, j’admets volontiers qu’Erika Boyer traite son thème avec une incroyable justesse. Sans jamais tomber dans le mélodrame et sans excès, c’est avec douceur et sincérité qu’elle nous ouvre les portes de son amour impossible aux yeux d’une majorité de la population. 

Plus que l’histoire, il est indéniable que la plume d’Erika Boyer – que ça me fait drôle de ne pas l’appeler Nana – déborde de talent. En toute objectivité, elle a tout d’une grande. J’ai vraiment été bercé par ses mots et la poésie qu’elle transmet inconsciemment. Quand bien même ce n’est pas mon genre de prédilection, j’ai tout de même trouvé le rendu d’une fluidité extrême. De plus, le friand de descriptions que je suis à été totalement comblé ! C’est simple, j’ai voyagé à travers cette lecture. J’ai découvert des villes que je ne connaissais pas en compagnie d’un guide fort sympathique qu’est Will. J’ai moi même eu l’impression de fouler le pavé de Bordeaux, cette ville qui réchauffe les cœurs et rien que pour ça, l’auteure a gagné toute mon admiration. 

En conclusion, bien qu’avec ‘Pardon’ c’était une histoire perdue d’avance, j’ai été ravi de découvrir la plume remplie de poésie et de douceur de l’auteure. J’ai déjà hâte de découvrir ce qu’elle pourrait proposer par la suite, encore plus en dehors de la romance qu’elle maîtrise déjà parfaitement.

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12 commentaires

  1. Roman lu ♥ Parce que cela m’intéressait de voir comme le sujet était traité (et parce que la couverture est magnifique), j’ai fini par enfin lire ce premier roman ! J’étais moyennement emballée, je dois l’avouer. J’avais clairement peur de ce que j’allais lire, pas forcément sur le sujet en lui-même mais bien sur la forme. Au final, c’est le commentaire de Steven qui m’a décidé à me lancer parce que, malgré le fait qu’il ne l’ait pas terminé, il en parlait quand même avec beaucoup de bien.

    (à partir d’ici, il y a des risques de spoilers, je ne promets rien ;A;)

    J’ai eu du mal à rentrer dedans au début. Je dirais qu’il m’a fallu bien 3 ou 4 chapitres avant de réellement apprécier et d’avoir envie de tourner les pages. Cela dit, ma limite est de 5 chapitres avant que je n’abandonne donc on était dans les temps x) J’ai beaucoup aimé le style d’écriture. Tout en douceur (et en mélancolie). J’ai aimé découvrir Will petit à petit, Sarah à travers lui et ses amis tout autant. Il y a eu des (petites et rares) maladresses mais on les oubliait très vite (et pour certaines je me plais à dire que c’était les défauts de Will qui ressortaient parce que sinon il n’en avait pas beaucoup xp). J’ai aimé découvrir tout cet amour qui transportait Will. Un amour qu’on sentait pur et immense magnifiquement bien décrit.
    J’aurais aimé en voir plus sur les réactions des autres et surtout de leur mère, cela dit. Il y a un goût d’inachevé quand on referme le livre parce que tout est allé très vite suite à l’exposition. Après, je peux comprendre que le livre n’était pas forcément basé sur l’acceptation des autres de cet amour et bien sur leur acceptation à eux (les concernés et surtout Will) mais bon, ça m’a manqué. J’ai d’ailleurs trouvé assez dommage également que certains points soient abordés sans qu’ils n’aient de réelle utilité par la suite (Luke et la drogue par exemple), mais ça reste un détail.
    Point que j’ai aimé : la réaction d’Achir. J’aurais été déçue qu’aucun de leur proche ne réagisse ainsi parce que c’est finalement à travers lui qu’on voit la réaction de la grande majorité de la société. Religion ou pas, cela reste un sujet qui n’est pas accepté (qu’on le veuille ou non). J’étais même un peu étonnée que leurs amis et famille n’éprouvent pas plus de gêne ou de ressentiment. Tant mieux pour eux, hein xD Et David et Kelia sont particulièrement touchants. Mais ça aurait été intéressant à voir aussi et j’aurais vraiment aimé savoir ce qu’en pensait leur mère.

    Pour finir, « Pardon », j’y allais à reculons, surtout par curiosité. J’ai été agréablement surprise. Par la plume et toute cette délicatesse. Les excellents livres sont rares (à mon goût) mais celui-ci, en plus d’être agréable à lire, fait aussi beaucoup réfléchir, alors il a déjà très bien réussi 😉

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    • Merci d’avoir donné une chance à mon premier roman ♡ Et merci aussi pour cet avis très détaillé ! Ça me permet de voir ce que tu as moins apprécié et de m’en souvenir pour m’améliorer la prochaine fois ! ^^
      Je suis contente que tu aies quand même réussi à trouver du positif dans ce roman : 3

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