La Maison des Morts de Sarah Pinborough

★★★★☆ (3,75/5) — « Ce roman n’est absolument pas ce à quoi je m’attendais mais n’en est pas moins une très bonne surprise. J’ai apprécié la plume de l’auteure pour le contraste qu’elle est parvenu à créer entre son sombre univers et ses personnages brillants par leurs sentiments. »

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« Le meilleur peut naître parfois du pire. »

⇢ FICHE TECHNIQUE

Titre original : The Dead House
Titre français : La Maison des Morts
Auteur : Sarah Pinborough
Editeur : Milady
Genre : littérature étrangère, science-fiction
Parution originale : 26 février 2015
Parution française : 21 octobre 2016
Nombre de pages : 384

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⇢ QUATRIEME DE COUVERTURE

La vie de Toby bascule suite à un simple test sanguin. Au beau milieu d’une île déserte, une poignée d’enfants mène une existence hors du temps, sous la surveillance impassible d’une équipe d’infirmières. Arrachés à leurs familles, les Déficients vivent dans la crainte du moindre symptôme indiquant qu’il est temps pour eux d’être conduits au sanatorium, là d’où personne ne revient. Loin des siens, replié sur lui-même, Toby attend la mort et lutte contre la peur et le désespoir. Mais l’arrivée d’une nouvelle patiente lui redonne brusquement une raison de vivre et d’espérer…

⇢ AVIS

8
STEVEN
Note : ★★★★☆ (3,75/5)

La Maison des Morts m’a de suite attiré avec son titre évoquant et sa couverture assez étrange. Je m’attendais à découvrir une histoire effrayante, ou du moins frissonnante, sauf que finalement il s’agit surtout d’une simple histoire d’amour sur un fond d’angoisse. Cependant, le résultat reste totalement agréable et je dois dire que j’ai passé un très bon moment avec ce roman.

Ce huis clos est extrêmement bien écrit et ficelé. Dès les premières pages l’ambiance est posée et les limites de l’univers de Sarah Pinborough sont très vite établies. Le lecteur sera pris au piège sur une île en compagnie de Toby et de ses acolytes. Ce principe m’a beaucoup plu et m’a rappelé la saga Le Labyrinthe de James Dashner. Les premiers chapitres nous laissent donc découvrir ce que cachent les murs du pensionnat. En effet, derrière cette enceinte sont enfermés de jeunes adolescents appelés les ‘Déficients’. Nous ne savons pas exactement quel mal les ronge mais une fois atteint du moindre symptôme, leur seule issue possible n’est autre que la mort. Éduqués par les matrones, nos enfermés voient inlassablement les jours défiler jusqu’à ce que Toby voit son destin basculer à l’arrivée d’une nouvelle détenue, Clara.
À partir de ce moment et alors que je m’attendais à lire un roman où la survie et l’horreur priment, l’auteure nous entraîne dans une romance touchante et émouvante à souhait. Malgré l’hostilité des lieux, nos deux protagonistes parviendront à créer leur propre bulle et leur petit bout de paradis, contrastant totalement avec l’univers noir et glauque du roman. Ce paradoxe a été pour ma part diaboliquement efficace. Alors que je progressais pour connaître l’origine de cette prison, Sarah Pinborough m’a entraîné dans une relation riche, profonde et complexe sans que je m’en aperçoive. Ainsi, je me suis énormément attaché à ce duo qui, pendant quelques instants remplis de sentiments, sont parvenus à oublier l’horreur qu’est devenu leur quotidien.

Tout comme son histoire, la plume de l’auteure est vraiment particulière. Je l’ai trouvée d’une simplicité et d’une efficacité redoutables tout en étant incroyablement enivrante et poétique. Cependant, malgré mon attachement pour cet univers, j’aurais vraiment voulu avoir des réponses à mes questions. Même si ce choix permet à Sarah Pinborough de renforcer la part de mystère qui l’entoure, je m’attendais à un minimum d’information pour le rendre encore plus cohérent et approfondi. Il est donc vrai qu’une centaine de pages en plus n’aurait pas été de refus car je reste littéralement sur ma faim et la fin ouverte favorise encore plus se sentiment d’inachevé. Voilà pourquoi j’apprécie bien plus les sagas que les one-shot car je suis toujours désireux d’en apprendre davantage.

En conclusion, ce roman n’est absolument pas ce à quoi je m’attendais mais n’en est pas moins une très bonne surprise. J’ai apprécié la plume de l’auteure pour le contraste qu’elle est parvenu à créer entre son sombre univers et ses personnages brillants par leurs sentiments.

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3 commentaires

  1. Oh ! Ça fait un moment qu’il me fait de l’œil ce livre, mais la quatrième de couverture m’a laissé un peu sceptique. Après avoir lu ta chronique, je pense que je vais craquer. ^^’ Tu as lu la précédente trilogie de cette autrice ? (Charme, Poison, Beauté ?)

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    • Si tu aimes les romances poétique et très bien écrite alors n’hésite pas. Je ne m’attendais pas à une telle histoire et pourtant j’ai vraiment apprécié cette lecture. Pour les autres romans de Sarah Pinborough, je ne sais pas si je les lirais un jour mais pourquoi pas.

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