★★★★☆ (3,5/5) — « Kate Oliver insuffle ce qu’il faut de légèreté et de vie dans son livre pour nous offrir un voyage agréable, léger et un peu loufoque en compagnie des résidents des ‘Volets Bleus’. »
⇢ FICHE TECHNIQUE
Titre français : Enquête aux Volets Bleus
Auteur : Kate Oliver
Editeur : IS Edition
Genre : Littérature française, Feel good
Parution française : 26 mai 2017
Nombre de pages : 144
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⇢ QUATRIEME DE COUVERTURE
Rosetta Bancale a été placée contre son gré en maison de retraite par sa fille unique pour un début d’Alzheimer. Elle intègre alors un groupe de six « résistants » pratiquement abandonnés par leurs familles, mais à l’aise financièrement. Leur devise : rire, boire et bien manger, malgré les restrictions de l’établissement.
Le petit club fait les quatre cents coups, transgresse allègrement le règlement et se venge des mesquineries du personnel, mais chacun reste évasif sur son passé… Un des sept membres, surnommé « le Capitaine », se fait prendre dans les filets d’Annette, une auxiliaire de vie cupide qui cherche à se faire épouser. Mais elle est un jour violemment poussée dans l’escalier…
Un inspecteur de police va alors enquêter et découvrir le passé peu reluisant de certains des pensionnaires, la vie tourmentée ou malheureuse de quelques autres, et le chantage financier exercé par Annette sur celui ou celle qui a changé de sexe et qui ne voudrait pas que son secret soit divulgué.
Pour compliquer encore un peu plus l’enquête, chaque membre du club va s’accuser du « crime » pour protéger ses amis…
⇢ AVIS
MARION
Note : ★★★★☆ (3,5/5)
Je tiens tout d’abord à remercier notre partenaire, IS Edition, de nous avoir proposé ce livre en avant-première. Je ne connaissais pas du tout cette auteure, et ma foi, ça n’a pas été une découverte désagréable.
Je dois dire que c’est bien la première fois que je lis une histoire qui se déroule dans une maison de retraite, ou du moins dont les héros sont des personnes âgées.
Le style de Kate Oliver se lit très facilement, et en un sens, c’est assez redoutable car on dévore la première moitié du livre sans même s’en rendre compte. Elle y insuffle ce qu’il faut de légèreté et de vie pour nous emmener avec elle dans cette ‘Résidence’ dont je n’ai aucune idée de si elle est plutôt hors normes ou non, mais en tout cas ce qui est sûr, c’est qu’on s’y amuse bien avec notre bande de Joyeux Drilles, ainsi qu’ils se sont eux-mêmes surnommés.
La seconde partie (ou plus exactement le dernier tiers) m’a en revanche moins plu. Autant jusque là tout me paraissait clair et couler de source, autant pour la suite, je me suis assez souvent perdue entre les points du vue : les chapitres sont chacun écrits d’un point de vue différent, mais rien n’indique au lecteur duquel il s’agit, et cela peut s’avérer parfois un peu déroutant.
De plus, toute l’action arrive d’un coup et sans vraiment de surprise, puisque le quatrième de couverture en dévoile un peu trop ; la douce poésie de la fin réajuste cependant la balance avec bonheur.
Il me semble important aussi de souligner que malgré son côté ‘feel good’ prononcé, ce livre pourrait se présenter comme une dénonciation gentillette des mauvais traitements qui peuvent avoir lieu dans de telles institutions, que ce soit du côté des soignants ou de celui des pensionnaires. Le message passe en douceur, puisque l’auteure a voulu un livre plein de vie et de bonne humeur, mais il est tout de même réellement là.
En résumé, c’est un ouvrage léger et un peu loufoque, qui se lit sans déplaisir ni réelle surprise, mais dont on sort tout de même avec un doux sourire.
⇢ ACHETER
Ebook — IS Edition (13,60€)
Broché — Amazon, IS Edition (14,00€)