Le cercle de l’alliance de Béatrice Brennwald

★★★☆☆ (2,5/5) — « Malgré une jolie plume et une langue française parfaitement maîtrisée et mise en valeur, je n’ai accroché ni aux héros, ni à l’univers, que le type de narration rend à mon goût un peu trop fades. »

Le cercle de l'alliance full

⇢ FICHE TECHNIQUE

Titre : Le cercle de l’Alliance
Auteur : Béatrice Brennwald
Editeur : Librinova
Genre : fantastique
Parution : 27 octobre 2016
Nombre de pages : 354

⇢ QUATRIEME DE COUVERTURE

Une tribu de Hauts Elfes, les Vénéthoriens, possédait les connaissances universelles, des pouvoirs magiques prodigieux et une richesse inestimable. 
Les déités elfiques, assistés de Perlisse, déesse de la sagesse et des connaissances, régentaient ce peuple. 
Leur prospérité suscita une jalousie féroce au sein d’une autre tribu, les Navithoriens. Terror, magicien pernicieux et sa compagne Violença, déesse de la guerre, gouvernaient ce peuple d’elfes devenus par l’ambition, la perversion et la corruption des guerriers insatiables, des combattants cyniques et impitoyables, semant destruction et malédiction autour d’eux. 
De nombreuses ethnies de Hauts Elfes furent massacrées lors de guerres incessantes et sanglantes. 
Les Navithoriens jetèrent leur dévolu sur les Vénéthoriens afin de piller leurs biens. 
La magie de Terror était telle qu’il pouvait pénétrer dans leur for intérieur, s’attribuer leurs pouvoirs et anéantir leurs connaissances universelles. Les déités et le grand magicien Bélégar décidèrent de neutraliser ce monstre. Mais par quel moyen ? 
A leur connaissance, il n’y avait qu’un seul elfe capable de vaincre Terror, sa compagne et ses hommes : Coeurvaillon, chef des Vénéthoriens, homme intègre, guerrier émérite, archer virtuose. 
Qui triomphera ? Les forces destructives ou l’énergie de Sagesse et d’Amour…?

⇢ AVIS

8
MARION
Note : ★★★☆☆ (2,5/5)

Je tiens tout d’abord à remercier Mathieu, des éditions Librinova, pour nous avoir proposé ce livre. Le résumé étant relativement attractif à mes yeux (j’ai du mal à résister à ma curiosité quand il s’agit d’Elfes), je me suis donc lancée dès que j’ai pu à la découverte de cette nouvelle histoire.
Ne connaissant pas du tout l’auteure, et n’ayant rien pu trouver à son sujet sur internet, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre de sa part. Puisqu’il était question d’Elfes, de divinités, de magie et de guerres, je m’attendais à quelque chose d’intense et de captivant, et à un monde dans lequel je me serais totalement immergée sans même m’en rendre compte. En un mot, je m’attendais à quelque chose d’un peu ‘Tolkienien’, ou du moins, à quelque chose s’en rapprochant.

Or ça n’a pas du tout été le cas.
Après une bataille confuse et expéditive entre deux clans elfiques, nos héros, Cœurvaillon et ses amies elfines, aidés de leur déesse Perlisse qui leur mâche tellement le travail que je me suis souvent demandé pourquoi elle ne faisait pas tout elle-même plutôt que de déléguer les tâches ingrates aux elfes, s’exilent dans une terre lointaine pour faire renaître leur civilisation. Les méchants sont vite balayés dans un affrontement assez caricatural, et on assiste finalement surtout à une ode à l’Amour avec un grand A : tout est beau et magnifique, la nature, les autres elfes, les autres formes de vie, on s’extasie devant à peu près tout, et finalement j’ai trouvé l’ensemble assez… monotone et très attendu.
À aucun moment je n’ai ressenti la moindre empathie envers l’un ou l’autre des personnages qui m’ont semblés beaucoup trop mièvres, et bien que je me sois forcée à le lire jusqu’au bout, je n’y ai trouvé aucun suspens, ou aucun moment réellement trépidant et qui aurait pu me donner envie de ne pas lâcher le livre pour en connaître la fin. Au contraire, je me suis même vue passer des passages entiers en me disant ‘Peut-être que ça va bouger un peu plus loin’.

Le point positif reste néanmoins une plume jolie et avec beaucoup de charme, c’est très poétique et on ressent bien à quel point l’auteure doit être proche de la nature et de ses bienfaits. Cependant, si j’étais charmée au début par la beauté de la langue française, la monotonie de la narration où tout est bonté, joie et beauté (et, soyons francs, la mièvrerie des elfes et l’absence de toute surprise) m’a vite ennuyée.

En bref, malgré une jolie plume et une langue française parfaitement maîtrisée et mise en valeur, je n’ai accroché ni aux héros, ni à l’univers, que le type de narration rend à mon goût un peu trop fades. Je ne doute pas que certains aiment ce genre de romans et que ce livre trouve son public, mais malheureusement, je n’en fais pas partie.

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1 commentaires

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