Blonde Attitude de Plum Sykes

★★★★☆ (4/5) — « Dans l’ensemble, l’histoire présente quelques longueurs et une fin prévisible, mais elle a le mérite de m’avoir fait sourire, voire rire à plusieurs reprises. C’était une lecture plutôt agréable, grâce à laquelle j’ai passé un bon moment livresque. »

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⇢ FICHE TECHNIQUE

Titre original : Bergdorf Blondes
Titre français : Blonde Attitude
Auteur : Plum Sykes
Editeur : Belgique Loisirs (France Loisirs)
Collection : Piment
Genre : chick-lit, littérature étrangère
Parution originale : 7 avril 2004
Parution française : février 2006 (première parution par Fleuve Noir le 8 avril 2005)
Nombre de pages : 403

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⇢ QUATRIEME DE COUVERTURE

Blonde comme les blés et belle à se pâmer, l’excentrique et sexy Julie Bergdorf- richissime héritière des magasins de luxe du même nom – a vraiment tout pour plaire. Quotidiennement entourée d’une meute d’admiratrices, cible privilégiée des magazines people et déesse incontestée des boîtes de nuit fashion et autres restaurants huppés, la lolita de la mode règne en maîtresse absolue sur la toute-puissante jet-set new-yorkaise. Seul hic, mademoiselle est célibataire. Et dans les quartiers hype où le chic du chic consiste à se pavaner au bras de son fiancé, cette situation relève de l’impardonnable faute de goût. Lancée à l’assaut du MP – Mari Potentiel -, la Princesse de Park Avenue saura-t-elle trouver chaussure à son pied ?

⇢ AVIS

8
NADEGE
★★★★☆ (4/5)

‘Blonde Attitude’ traînait depuis très, très, très longtemps dans ma PAL. Je l’avais trouvé en brocante et comme j’apprécie beaucoup la collection Piment, je n’avais pas hésité longtemps avant de le prendre. De plus, la 4ème de couverture regroupait tout ce que j’aime dans les romans chick-lit : belle à damner, la une des magazines people, héritière des grands magasins du même nom… Quoique le résumé soit un peu trompeur (je reviendrai là-dessus), le roman a répondu aux petites attentes que j’avais et j’ai passé un bon moment livresque.

Commençons par l’histoire. Comme je le disais, la 4ème de couverture prête un peu à confusion. En effet, nous faisons dès le départ la connaissance de la narratrice (je ne me rappelle pas si elle mentionne son nom à un seul moment du livre), qui est la meilleure amie de la fameuse Julie Bergdorf. Toute l’histoire part donc de cette envie de trouver le fiancé parfait, mais nous suivons plutôt les déboires de la meilleure amie dans le domaine, tandis que les aventures de Julie se déroulent plutôt en arrière-plan. Ce qui ne m’a pas spécialement dérangée au final, car je n’ai pas spécialement accroché à la personnalité de cette fameuse Julie.

Nous suivons donc les mésaventures amoureuses de la meilleure amie en question, en commençant avec un manipulateur, pour enchaîner avec un charmeur, un homme marié pour finir avec… Je vous laisse la surprise !
En plus de ces mésaventures (qui sont parfois poussées un peu trop à l’extrême pour être crédibles), nous assistons avec les filles aux soirées caritatives où elles vont (on s’en doute bien, plus pour exposer leurs richesses que pour la bonne cause), à leurs virées à l’étranger sur un simple coup de tête, à leurs séances de shopping et leurs séances de commérages et j’en passe.

On plonge typiquement dans l’univers chick-lit, comme j’aime. Cependant, les situations semblaient parfois un peu trop irréalistes et clichées pour moi. Les évènements pour la narratrice se sont enchaînés un peu trop vite à mon goût. J’ai cependant apprécié la manière dont l’auteure a dépeint le quotidien de ces jeunes filles, et surtout cette manière indirecte de critiquer ces personnalités superficielles qui se croient au dessus de tout le monde, simplement parce qu’elles ont leurs portefeuilles qui débordent de billets verts. Cela s’est traduit par une touche d’humour qui est intervenue à plusieurs reprises tout au long de l’histoire et qui m’a beaucoup plu également.

L’histoire est également rythmée par des petits tops établis par la narratrice : ses raisons pour s’être installée à New York, les lectures de Julie… et surtout le top final qui sert de conclusion à l’histoire. J’ai trouvé cela très amusant !

Revenons maintenant plus en détails sur les personnages. Je ne me suis ni attachée, ni reconnue en eux. Les personnages féminins étaient beaucoup trop superficiels pour moi. Tout leur monde tourne autour de la mode, de l’argent… Des centres d’intérêt qui sont très éloignés des miens. Leurs personnalités et leurs caractères ne sont pas très attrayants non plus. Mais je dois reconnaître que la narratrice, Julie, Jolène et Lara (qui sont des amies des deux premières) m’ont bien fait rire quand même, par leurs réflexions et leurs actions. Elle se révèlent bien sottes parfois et tellement naïves. D’une certaine manière, cela les rend (un tout petit peu) attachantes.

En ce qui concerne les personnages masculins (qui sont très peu nombreux), ils ne sauvent pas vraiment la mise par rapport aux personnages féminins. Ils restent plutôt dans l’ombre des filles, qui dominent l’histoire (comme on s’y attend cependant !). On suit surtout Charlie qui est un des petits amis de Julie, et qui est très éloigné de ce monde fait de strass et de paillettes. C’est celui qui se révèle avoir la personnalité la plus ‘simple’ de l’histoire et c’était agréable d’avoir ce genre de personnage.

Dans l’ensemble, l’histoire présente quelques longueurs (notamment à cause des péripéties que connaît la narratrice) et une fin prévisible, mais elle a le mérite de m’avoir fait sourire, voire rire à plusieurs reprises. C’était une lecture plutôt agréable, grâce à laquelle j’ai passé un bon moment livresque. En plus d’être divertissante, cette histoire était également une belle manière d’aborder de manière critique cette société féminine composée des ‘Princesses de Park Avenue’.

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Broché — Amazon (d’occasion)
Poche — Amazon, Fnac (d’occasion)

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