★★★★★ (5/5) — « Ce livre est rédigé d’une plume originale, agréable et maîtrisée. C’est un ouvrage bourré d’émotion qui présente avec talent une histoire sur la famille, l’amour et l’amitié, le tout joué par des personnages attachants. »
« Des morceaux de vie entrelacés, des chagrins, des joies, des émotions, une histoire simple racontée avec vivacité et humour. Et aussi et surtout, de l’espoir. » — Valérie Bapt (l’alsace.fr)
⇢ FICHE TECHNIQUE
Titre : Marie d’en haut
Auteur : Agnès Ledig
Editeurs : Les Nouveaux Auteurs et Pocket
Genre : littérature française, roman
Parution : 16 juin 2011
Nombre de pages : 352
Distinction : Coup de coeur des lectrices du prix Femme actuelle
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⇢ QUATRIEME DE COUVERTURE
À 30 ans, Marie a un caractère bien trempé et de la ressource. Lorsque Olivier, lieutenant de gendarmerie, débarque chez elle sans prévenir pour une enquête de routine, elle n’hésite pas à le ligoter pour lui faire comprendre explicitement qu’il n’est pas le bienvenu.
Mais cette carapace de femme forte dissimule ses fêlures. C’est grâce à Antoine, son meilleur ami, et Suzie, sa fille, que Marie trouve un sens à sa vie.
Et contre toute attente, Olivier va rejoindre le trio. Entre lui et Antoine, la guerre est déclarée. L’enjeu ? Le cœur de Marie.
⇢ AVIS
ERIKA
Note : ★★★★★ (5/5)
Après avoir adoré ‘Juste avant le bonheur‘ de cette auteure, j’ai immédiatement été acheter un autre de ses livres pour confirmer, ou non, mon affection pour son style. Ma librairie n’avait que ‘Marie d’en haut’ mais je ne le regrette pas du tout car j’ai adoré ce roman. Ce n’est pas un coup de coeur comme cela a été le cas avec ma première lecture signée Agnès Ledig, mais cela reste un excellent livre que j’ai dévoré en très peu de temps et qui m’a faite vibrer !
Dans cet ouvrage, l’auteure nous offre encore une belle palette de personnages uniques et attachants. On y retrouve quatre caractères bien différents, ceux de Marie l’agricultrice, sa fille Suzie, son ami Antoine aussi agriculteur et enfin, Olivier le gendarme. J’ai relevé plusieurs citations qui sont très représentatives de ces personnages, et du coup je vais m’en servir pour les décrire un peu.
« Les petites bêtes ne mangent pas les grosses… T’as déjà vu une poule manger un mammouth ? »
J’aime cette logique et cette innocence qu’ont les enfants et que j’ai retrouvées avec beaucoup de joie en la petite Suzie. On sent tout l’amour de l’auteure pour les enfants, elle dit d’ailleurs souvent dans son récit que « Les enfants c’est la vie » et je suis totalement d’accord avec elle. J’ai aussi bien aimé quand Suzie refait les expressions à sa sauce, j’ai trouvé ça adorable.
« Ca jure un peu, le caractère de cochon avec le corps de gazelle. Ou alors, la gazelle a avalé une lionne. Pour une fois, la chaîne alimentaire part dans l’autre sens. »
Cette pensée d’Olivier décrit bien Marie et je la trouve amusante. Au final je n’ai rien relevé représentant correctement Olivier mais c’est le personnage que j’ai préféré, avec Antoine. Il a un lourd passé qu’on peut ressentir et qui nous touche, il est gentil même s’il n’en a pas conscience et il a une sensibilité qui le rend très attachant.
« Ah, alors si c’est la procédure… Ben, mes vaches aussi, c’était la procédure. Protocole salle de traite, troisième alinéa : un inconnu s’introduit, on pisse et on chie. »
Après qu’une vache ait ruiné les vêtements d’Olivier, Marie lui répond ça quand celui-ci lui dit que pointer son arme sur elle était la procédure. On peut voir le caractère de notre héroïne dans cette citation et c’est ce qui la rend atypique et intéressante.
« – La vengeance, ça ne sert à rien, me disait Antoine.
– Ca défoule, je lui rétorquais.
– Fais du béton pour te défouler, ça te fera moins de mal et ça t’avancera dans ton travail. »
J’avais trouvé la réponse d’Antoine très vrai, c’est une personne sage qui est de bons conseils pour son amie Marie. J’ai été sensible à sa ‘situation’ (dont je ne peux pas parler ici) et son histoire m’a beaucoup touchée, comme celle d’Olivier.
Il y a d’autres personnages gravitant autour de ceux que j’ai mentionnés, mais ils m’ont moins marquée – à part peut-être Madeleine – du coup je ne les ai pas mentionnés.
‘Marie d’en haut’ est une belle histoire sur l’amour, la famille et l’amitié. Ce sont pour moi des piliers de l’existence et Agnès Ledig les dépeint avec beaucoup de talent. Elle a un style d’écriture bien à elle auquel je suis assez sensible et je retrouve encore beaucoup d’émotion dans ce livre. L’amour présenté dans ‘Marie d’en haut’ est vraiment fort et m’a beaucoup touchée. Aussi, les chapitres sont assez courts et on alterne principalement entre les points de vue d’Olivier et de Marie. Mais parfois ceux d’Antoine et Suzie sont aussi exploités. Lorsqu’il s’agit des mots d’Antoine, l’auteure les présente sous forme d’alexandrins et ce n’est pas la seule fois où elle nous offre sa poésie. On en retrouve également dans les autres chapitres, parfois sous forme d’haïkus, et cela donne un tout autre rythme au récit. J’ai personnellement trouvé ça très original.
Globalement je trouve les mêmes qualités à ‘Juste avant le bonheur’ et ‘Marie d’en haut’. Mais également les mêmes défauts puisque je n’en ai relevé aucun… Cependant, j’ai été mitigée concernant l’avant fin (pas la fin réelle) et j’en parle donc en spoiler pour éviter de gâcher la lecture à ceux qui n’ont pas encore lu ce livre.
SPOILER
(Passez votre souris en maintenant le bouton gauche enfoncé pour voir le texte apparaitre.)
En fait j’avais très peur pour la fin quand j’ai vu « Trente ans plus tard… » parce qu’au fil des pages, je me doutais que ça n’allait pas bien se passer. Du coup ma première pensée a été d’être déçue que l’auteure ne s’arrête pas sur une bonne note et je pensais être déçue de la fin. Mais finalement je l’ai trouvée très douce et je l’ai beaucoup appréciée. J’ai particulièrement aimé cette image d’Olivier et Antoine, deux amis, ensemble à finir leur vie en parlant de Marie, celle qui les unit.
Comme je le disais plus haut, c’est le deuxième livre d’Agnès Ledig que je lis et que j’aime. Et ce qui ressort pour le moment de mon expérience concernant cette auteure, outre son talent, c’est qu’elle donne de l’espoir. Le Figaro Magazine disait de ‘Juste avant le bonheur’ : « Un hymne à l’espoir qui sonne juste comme une expérience vécue… » Et pour ‘Marie d’en haut’, Valérie Bapt a dit : « Des morceaux de vie entrelacés, des chagrins, des joies, des émotions, une histoire simple racontée avec vivacité et humour. Et aussi et surtout, de l’espoir. » Je suis tout à fait d’accord avec ces avis concernant ‘l’espoir’ et j’ignore si c’est comme ça pour tous les livres de cette auteure, mais j’ai beaucoup apprécié que cela soit le cas dans ceux que j’ai lus jusqu’ici. Je pense qu’il est important de montrer la réalité des choses mais de dire qu’en dépit des difficultés, l’espoir est toujours là. Je crois que d’expérience, Agnès Ledig est bien placée pour savoir tout ça et je trouve ça vraiment bien qu’elle partage cette pensée et ce sentiment avec les lecteurs à travers ses écrits.
En conclusion, je recommande vivement ce livre qui est rédigé d’une plume originale, agréable et maîtrisée. C’est un ouvrage bourré d’émotion qui présente avec talent une histoire sur la famille, l’amour et l’amitié, le tout joué par des personnages attachants.
Le seul roman d’Agnes Ledig que ne n’ai pas lu, mais les deux autres ont été un coup de coeur, donc je ne me fais pas trop de souci pour celui-ci.
Tu as raison de ne pas t’inquiéter, il est super ; )
Bonsoir Erika, ta chronique ma vraiment donné envie de découvrir cette auteure ! Gros bisous
Bonsoir Emma ! Je suis vraiment contente d’avoir pu te donner envie de découvre Agnès Ledig. Elle a vraiment un style bien à elle que j’aime énormément et j’espère que tu aimeras aussi. N’hésite pas à venir me dire ce que tu en penses quand tu auras lu un de ses livres ^^